Dans les arcanes de la Prescription de Saint-Gobain Glass France

La Pyramide du Louvre était une commande de François Mitterrand, qui avait demandé à l’architecte Ieoh Ming Pei de réaliser le projet. Le vitrage avait été conçu par la manufacture Saint-Gobain. Il s’agit d’un verre DIAMANT®, qui avait été créé pour la Pyramide.  

Son aspect transparent exceptionnel et ses performances de transmission lumineuse plus élevées qu’un verre clair, font qu’il emprunte sa dénomination au fameux minerai. C’est un verre avec une très faible teneur en oxyde de fer, encore plus faible que le verre traditionnel. Ce type de vitrage offre donc une grande transparence, très appréciée par les architectes. 

Le substrat DIAMANT®, extra-clair, est novateur parce qu’il est doté d’une transparence élevée, sans coloration légèrement verte sur la tranche du verre.  

Marquer l'histoire

À l’image des pyramides égyptiennes, la Pyramide du Louvre a marqué son époque et continue de rayonner internationalement pour son prestige. Si elle avait d’abord connu des controverses, le temps a joué en sa faveur puisque cette construction originale est aujourd’hui devenue un chef d’œuvre de la ville de Paris. Le verre a joué un rôle dans cet amour du grand public grâce à son aspect esthétique et ses qualités.  

Le substrat DIAMANT®, traité avec une couche de contrôle solaire ou d’isolation thermique renforcée, peut également apporter un grand confort en été comme en hiver, tout en réduisant les consommations énergétiques. Face aux enjeux énergétiques et climatiques, les bâtiments peuvent évoluer en se basant sur plus de solutions verrières. D’autant plus que ce matériau est recyclable à l’infini.  

Ange Segla a travaillé sur ce projet résidentiel, l’opération FULTON dans le 13e arrondissement, en face du ministère des Finances. L’architecte Bernard Buhler a opté pour un système de bardage rapporté en verre pour habiller les façades du projet, à des fins esthétiques. Nous avons proposé le système LITE-POINT® dans le cadre de façades avec une isolation thermique extérieure (ITE) composé d’un vitrage émaillé.  

Les plaques de verre sont fixées sur des montants verticaux en aluminium grâce à des vis traversantes. Le verre trempé est recouvert d’émaux blancs qui viennent cacher la partie isolation du bâtiment. Par conséquent, nous utilisons des vis thermolaquées blanches. Celles-ci seront discrètes afin de préserver l’unité architecturale du projet. Le LITE-POINT® est fixé par un façadier ou un bardeur. En l’occurrence, il s’agissait d’un partenaire de Bouygues Construction. 

Les garde-corps de l’opération sont en verre dichroïque. Ils changent de couleur selon l’angle d’observation. On peut obtenir cet effet grâce à une couche appliquée au vitrage ou bien avec un film intégré dans le vitrage feuilleté.   

Le bâtiment de la Samaritaine, côté rue de Rivoli réhabilité par l’agence japonaise Sanaa, est composé d’une façade double peau ondulée. Pour obtenir un tel résultat, il faut réchauffer le verre plat jusqu’à sa température de ramollissement, proche de 600 °C. Le verre est ensuite formé en étant posé dans un moule courbé qui apporte son apparence caractéristique au verre de la Samaritaine. 

L’équipe Prescription de Saint-Gobain accompagne les architectes vers ce type de résultat en fournissant des simulations des bâtiments en verre. Ainsi, ils peuvent prendre en compte l’environnement du bâtiment dans leur création et utiliser le vitrage qui correspondra à leurs volontés. Dans le cadre du projet spectaculaire des Tours Duo à Ivry, les ateliers Jean Nouvel voulaient créer une cinétique de la façade. Ils souhaitaient que les voies ferrées et le périphérique se reflètent sur le verre. Grâce aux simulations, ils ont pu prévisualiser le résultat et choisir le vitrage répondant aux enjeux du projet.  

Esthétique et performante, cette sérigraphie en “toile d’araignée” est le résultat d’un processus d’impression digitale. Le dessin n’étant pas régulier, on a recours à une technique d’impression numérique à partir d’un fichier avec une illustration graphique. Les émaux composés de terre cuite sont déposés sur le verre support grâce à des buses d’impression, selon le même principe qu’une imprimante sur papier. Le verre est ensuite recuit à 600 °C pour fixer l’illustration.  

Ces quelques photos remarquables illustrent les multiples possibilités que le verre apporte à l’architecture moderne. Ses qualités environnementales et esthétiques en font un matériau idéal d’une industrie du bâtiment qui se veut toujours plus durable.  

Afin de proposer les solutions vitrées dans les opérations de construction, l’équipe de la prescription Saint-Gobain Glass France accompagne les architectes et les bureaux d’études pour définir une performance et une esthétique du vitrage. L’expertise de l’équipe prescription est donc essentielle pendant les étapes de définition du projet.  

Merci aux photographes et à l’agence WIPPLAY d’avoir mis en lumière ce matériau unique par sa transparence, sa fluidité figée et son ouverture sur le monde.  

Découvrez les résultats du concours sur le blog de l’agence WIPPLAY.